Les six causes d’un échec

Quel que soit échec, il manque toujours quelque chose pour réussir. L’échec n’arrive pas par hasard. Quelque chose n’a pas fonctionné. L’analyse de nos échecs dans notre vie professionnelle ou personnelle nous enseigne sur les causes qui ont compromis nos chances de succès. Quelles sont 6 causes ?

Absence de sens. « J’ai échoué parce que je n’avais pas de sens à ce que je faisais dans mon travail », témoigne, avec regret, Henri. L’absence de sens équivaut à l’absence de direction. Ne pas savoir où aller, c’est automatiquement se mettre en situation d’échec. Il devient impossible de savoir quel chemin prendre quand on ne sait pas où on va. Il est donc important à défaut d’avoir du sens donné par une direction d’entreprise, par son manager de définir quelle pourrait être la direction à prendre. À défaut, il est important de ne pas se lancer.

Défaut de motivation. Il ne suffit pas d’avoir un sens à son action réussir. Faut-il encore être motivé. Autrement dit trouver sur son chemin la nourriture nécessaire pour réaliser sa mission. Cinq facteurs de motivation ont été clairement identifiés : le fait d’apprendre, la reconnaissance d’autrui, l’intérêt au travail, l’autonomie d’action, et enfin les perspectives d’évolution. À défaut de nombreuses personnes le font par stimulation et déclarent : « J’ai échoué parce que je n’étais pas motivé». Agir pour obtenir un salaire ou parce que les relations aux collègues sont

Insuffisance de compétences. De nombreux entrepreneurs ont échoué car ils avaient mal cerné les compétences nécessaires pour réussir leur projet. Il ne suffit pas d’avoir une compétence de production (la création d’une technologie innovante, etc.) pour réussir. Faut-il par exemple savoir les vendre ?

Carence de confiance en soi. Même les sportifs de haut niveau peuvent parfois manquer de confiance en soi et s’effondrer face à l’obstacle. Perdre le match alors qu’il était gagné. Dans ce cas, le principal adversaire n’est pas l’autre, mais soi. A l’instant ou se dessine la victoire, le regard que l’on porte sur soi influe considérablement nos comportements, nous faisant basculer vers la réussite ou l’échec. Comme le témoigne Sylvie, responsable marketing : « Quand mon n +1 m’a confié ce projet, alors que j’avais toute la compétence pour réussir, j’ai échoué parce que je n’ai eu de cesse d’alimenter négativement mon dialogue intérieur. J’ai perdu très rapidement confiance en moi ».

Manque de moyens. Il est difficile de réussir à défaut de moyens suffisants. Même le système D peut se révéler ne pas être à la hauteur du dimensionnement du projet. Il en est souvent le cas dans l’entreprise qui minimise les niveaux de rémunération nécessaires les bons talents qui lui permettront de réussir. Certaines entreprises ne sont pas suffisamment riches pour se permettre de ne pas payer cher.

Absence de soutien. « J’ai échoué parce que je n’avais pas le soutien de ma famille pour porter le projet. Mon mari ne m’a pas aidée pendant ces deux années de MBA. Outre mon travail et les études, je devais assumer à la maison. J’ai fini avec un burnout et j’ai dû abandonner mon MBA ». Le soutien de sa hiérarchie, de ses collègues, de sa famille est important à l’instant d’affronter les difficultés. A défaut, c’est s’épuiser à vouloir parvenir dans des conditions hostiles à la réussite. Omettre de demander de l’aide est une erreur qui peut être fatale à la réussite du projet. Comme le souligne Anne : « Je n’ai pas su le demander, exprimer Mes attentes, mobiliser autour de moi et questionner pour savoir comment le collectif pouvait m’apporter son soutien ? Et je me suis planté.»

Il est donc important d’analyser, en amont, tout projet à l’aide de cette grille de lecture. Important de se poser les six questions suivantes : Est-ce que mon projet a un sens ? Suis-je suffisamment motivé ? Ai-je la compétence ? Ai-je confiance en moi ? Ai-je les moyens de mon ambition ? Mon environnement relationnel va-t-il me permettre de réussir ?

À défaut de se poser les bonnes questions, c’est courir le risque d’échouer. La difficulté réside dans le fait que s’il faut un ingrédient pour échouer, il les faut tous pour réussir.