Dans toute situation jugée a priori négative, voire catastrophique, il y a un cadeau caché. C’est en étant imprégné de cette philosophie stoïcienne qu’il est possible de rebondir, de contourner l’aléa, voire le transformer en une situation favorable.
Affronter les aléas qui affectent l’activité, comme l’absentéisme, la perte de budget, l’annulation d’un projet produisent très souvent sur les managers agacement, perte de moral et colère. Par contagion, la posture défaitiste du manager grignote le moral des équipes, produit démotivation et baisse de l’engagement du collectif.
Pour éviter ces situations de négativité, de perte d’agilité et de manque d’action, il s’agit pour un manager responsable, passé l’absorption du choc, d’adopter la bonne posture.
Comment le manager peut faire face à l’adversité
Tout d’abord, face à l’adversité, il faut et s’entraîner, à accepter ce qui est dans l’instant, pour retrouver une neutralité émotionnelle. Cela évite d’être dans la double peine : être soumis à l’aléa et mal le vivre. C’est la seule disposition mentale qui permet de passer, avec la lucidité, à l’étape suivante.
L’étape suivante consiste à chercher l’avantage que cette situation présente pour soi, l’équipe et l’entreprise. Un fournisseur de matière première qui vous livre en retard, c’est l’occasion de remettre en question la gestion de ses approvisionnements. En agissant ainsi, on se met dans l’action et on penser au futur au lieu de s’engluer dans le passé et de ressasser ce qui n’a pas été fait. Cela permet de prendre du recul, de remettre en cause ses priorités, de faire preuve de créativité en trouvant des solutions, de transformer l’aléa en source de progrès.
Au coeur de l’adversité, une pépite pour le manager
Au final, une fois passé les événements, on se dit que ce n’était pas si grave et que cela a permis de revisiter l’organisation de la chaine logistique dans une perspective d’amélioration. Cela a également pemis de développer l’engagement de votre équipe. Si l’on part du principe qu’il y a toujours une solution à un problème, qu’un aléa permet de faire évoluer positivement les choses, il devient alors possible de transformer un échec en succès. Oui … car dans tout pépin il y a une pépite.
Simpliste ? Non, juste une question de posture, et un devoir de manager que d’avoir la capacité à changer de point de vue, à être solution dans une situation défavorable qui s’impose à soi.