L’association « immeuble en fête » a innové en faisant sortir le concept des cours d’immeubles en l’invitant sur les lieux de travail. Un élargissement bien légitime puisque l’on y passe une grande partie de notre temps.
Cette institution, qui célèbre la solidarité et les relations interpersonnelles, nous rappelle combien la relation humaine peut être source de plaisir et de bien-être.
De nombreux courants en psychologie ont exprimé des théories plus ou moins différenciées sur le développement du bien-être. Certaines affirment que c’est la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux d’autonomie, de compétences et de relations interpersonnelles qui permettent de ressentir ce sentiment de satisfaction et d’atteindre le bien-être.
– L’autonomie, dans le sens où elle permet à l’individu à la fois de décider de son action et de l’exécuter de telle sorte qu’il est en congruence avec lui-même.
– La compétence car elle confère un sentiment d’efficacité, stimule le goût d’explorer et de relever des défis.
– Enfin, la relation à autrui car elle implique le sentiment d’appartenance et d’être relié à des personnes importantes pour soi.
Dans leur environnement de travail, les collaborateurs mettent le climat de travail et la qualité des échanges avec les autres au premier plan de leurs sources de satisfaction. Pour certains c’est même le facteur principal de fidélisation à l’entreprise.
Pour autant ne nous méprenons pas. Il ne s’agit pas là de facteurs de motivation. Les sources de motivation au travail restent essentiellement tirées du sens que l’on trouve à accomplir sa mission, à acquérir des compétences, à ce que l’on aime faire, voire à se dépasser.
Aussi créer, dans l’entreprise, un climat favorable à l’échange et à la convivialité, est une politique louable. Mais la convivialité ne saura jamais être un levier de motivation pour les collaborateurs et ne doit pas être utilisée comme tel par les organisations.